1. « Avez-vous de l’électricité dans le van ? »
Oui nous avons de l’électricité dans notre van ! On a même beaucoup de chance car le van a été aménagé par un électricien français.
Ce qui fonctionne avec de l’électricité dans le van : notre pompe électrique pour l’eau de l’évier, les lumières de la partie aménagée, le petit frigo, la prise 220 volts (qui permet de brancher l’ordinateur). Nous avons également des ports USB pour brancher nos télephones.
D’où vient cette électricité ? Elle est fournie par la batterie « moteur » du van lorsque l’on roule (par exemple on met nos portables à charger et les batteries de l’appareil photo à l’avant dans l’habitacle) mais aussi et surtout grâce à la batterie « secondaire » alimentée par un panneau solaire qui se trouve sur le toit du véhicule et l’alternateur ! Forcément les jours où il fait tout gris on a moins d’énergie ou alors il faut beaucoup rouler pour emmagasiner de l’énergie. Mais le panneau solaire capte bien le moindre rayon de soleil.
2. « Nous pensons que vous avez une réserve d’eau ou que vous vous branchez sur des tuyaux aux arrêts. »
Nous avons un bidon de 20L d’eau propre + un bidon de 20L pour l’eau sale (qu’on appelle eaux grises »), ceci est obligatoire pour avoir la certification « self-contained ». Nous vous montrerons dans un article plus complet comment nous gérons cette eau. Nous avons également plusieurs bouteilles de «secours » : une gourde de 50cl, une gourde de 75cl, une bouteille en plastique d’1l5 et une bouteille en verre de 75cl.
3.« Peut-être que vous utilisez les toilettes du van ? »
Durant tout le mois de septembre et jusqu’à la semaine dernière nous n’avons pas utilisé les toilettes du van. Nous en avons car c’est obligatoire pour la certification mais partout où nous allons il y a des toilettes. En Nouvelle-Zélande les toilettes publiques sont nombreux et très propres. Il y a toujours du papier et de quoi se laver les mains, ce qui n’est pas toujours le cas en France.
Mais la semaine dernière nous sommes tombés dans un endroit où les toilettes étaient fermés la nuit, de 19h à 7h. Alors nous avons activé nos toilettes dans le van ! Il y a une petite chasse d’eau qui fait 15L et une réserve pour nos besoins qui contient un produit chimique. Pour vider les toilettes, c’est comme pour les eaux usées de l’évier, on le fait dans un point de vidange. On les appelle la « black water » (les « eaux noires »).
4. « Mangez-vous des plats locaux ? »
Il n’y a pas beaucoup de plats locaux en Nouvelle-Zélande. C’est une ancienne colonie britannique donc la gastronomie vient beaucoup du Royaume-Uni. Il y a les produits de la pêche qui diffèrent : des grosses moules vertes, des huîtres, des poissons (le snapper est très répandu ici)… Nous trouvons aussi beaucoup de nourriture asiatique. La population en Nouvelle-Zélande est très variée (indiens, polynésiens, chinois, japonais, indonésiens…) et donc la nourriture aussi. Nous adorons manger asiatique et ici nous trouvons de très bons plats !
Voici quelques exemples d’alimentation qui nous ont marqué depuis le début du voyage (on en mettra d’autres au cours de l’année) :
Pain de mie : les néo-zélandais ne mangent pas de pain. D’ailleurs il y a très peu de boulangeries en Nouvelle-Zélande mis à part quelques Français installés ici ou des boulangeries qui ressemblent plutôt à des snacks. Par contre ils mangent du pain de mie au quotidien. Sur la photo ci-dessous, il s’agit d’un rayon de pains de mie d’un supermarché classique (« Countdown », semblable au petit Leclerc de Niort). Nous vous laissons comparer la taille du rayon avec un supermarché français ! Il y a plein de marques différentes et de saveurs (céréales, farines différentes, sans gluten… comme le pain en France !)
Marmite : il s’agit d’une sorte de pâte salée que mangent les néo-zélandais et les anglais mais aussi les australiens (la Vegemite). Il parait que c’est très bon pour la santé, qu’il faut en mettre très peu sur une tartine de pain de mie avec beaucoup de beurre. Comme beaucoup de Français qui ont testé, Mélanie a tout simplement détesté. Yoann a fini sa tartine mais bizarrement il ne veut pas acheter un pot !
Beurre de cacahuètes : Yoann en raffole, déjà en France il adorait cela. Ici, on en trouve partout donc il en mange tout le temps. Mélanie n’aime pas du tout la texture.
Plats à base de porc ou bœuf et pommes de terre : on dirait que les néo-zélandais en sont très fiers. Yoann aime bien. Mélanie trouve ça très gras et ne le digère pas bien.
Confiture de Feijoa : c’est un fruit qui vient d’Amérique du Sud et qui pousse très bien en Nouvelle-Zélande. Yoann en est tombé amoureux. Mélanie n’aime pas du tout !
Moules vertes : on en a pêché 5 à Raglan pour goûter. C’était excellent !
Fish and chips : Fish = du poisson, il peut être juste cuisiné à la poêle, pané ou bien frit. Chips = il s’agit de frites. Ici, les poissons sont très bons et frais donc nous en avons mangé plusieurs fois et c’était toujours très bon !
5. « Êtes-vous entrés dans la petite maison à Hobbiton ? »
A Hobbiton, toutes les petites maisons que l’on peut voir ne sont que des façades, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’intérieur (sauf dans certaines qui servent juste de stockage, rien est aménagé). Par contre à la fin de la visite on rentre dans une sorte de grande auberge qui s’appelle « Le dragon vert » et on nous offre un verre de « Ginger beer », une boisson au gingembre vraiment délicieuse.
6. « Pouvez-vous nous envoyer des photos d’animaux de Nouvelle-Zélande ? Avez-vous vu des kiwis ? »
Nous n’avons pas (encore) vu de kiwis. En effet, ces oiseaux sont très peu nombreux en Nouvelle-Zélande et vivent dans des endroits bien ciblés que nous n’avons pas encore visités. De plus ils sont nocturnes. On pourrait en voir dans des centres de conservation des espèces mais nous préférons voir les animaux dans leur habitat naturel.
Les animaux de Nouvelle-Zélande que l’on a vu pour le moment sont :
Le pukeko : où on en a vu ? Partout ! C’est un oiseau très commun qu’on peut voir au bord des routes, dans les pelouses et dans les endroits marécageux. Ils ne sont pas faciles à photographier car ils bougent beaucoup et ils fuient quand on les approche un peu. On peut le trouver en Nouvelle-Zélande, en Australie (appelé « poule des marais« ), en Tasmanie et d’autres petites îles du Pacifique. Cet oiseau sait voler mais on le voit surtout marcher. Il est assez grand.
Le tui : où on en a vu ? Partout ! Comme le pukeko, c’est un oiseau très commun qu’on peut voir partout ou plutôt qu’on peut ENTENDRE partout. Ils vivent dans les arbres. Ils ont particularité incroyable : ils peuvent reproduire plus de 10 chants d’oiseaux, mais pas que… en ville comme à Auckland par exemple, ils font un bruit très « mécanique », on croirait entendre R2D2 (référence Star Wars). En fait si on écoute attentivement, ces oiseaux imitent le bruit des klaxons de voiture et des musiques des feux pour piétons. Les tuis dans les campagnes ne font pas du tout ce bruit, ils imitent plutôt les chants et les sifflets. Yoann siffle beaucoup et je les ai entendu plusieurs fois imiter l’air interprété par Yoann. Vous savez quoi ? On essaie de siffler La Marseillaise pour leur apprendre une musique française ! Pour l’instant, ça n’a pas fonctionné.
C’est très difficile de prendre en photo un tui car ils se confondent dans les branches. Mais tout juste ce matin dans les rues de Wellington, j’ai réussi à en capturer un !
Autre particularité du tui : il a deux petites boules blanches dans le cou. On vous invite à chercher d’autres photos sur Internet pour mieux les voir !
Otaries à fourrure « Fur seals » en anglais : on en a vu à Cap Palliser. Il y avait plein de bébés, c’était magnifique, une expérience inoubliable. On a aussi vu celui des Red Rocks à Wellington.
Quelle différence entre un phoque et une otarie ? Nous avons dû faire plusieurs recherches car nous lisions toujours des informations différentes !
Phoque = pas de pavillon externe pour les oreilles, juste un conduit auditif formant un trou. Ils ont dû mal à se déplacer, ils ne peuvent que ramper.
Otarie = petits pavillons externes pour les oreilles. Elles se déplacent avec aisance grâce à de grandes nageoires.
On a aussi vu des animaux qu’on trouve également en France et qu’on n’a pas beaucoup photographié : des vaches, des moutons, des rennes, des alpagas, des cormorans.
Et enfin, un weta : c’est l’un des plus grands et lourds insectes du monde et on ne le trouve qu’en Nouvelle-Zélande. Nous en avons vu un dans le jardin de nos hôtes HelpX de Upper Hutt et malheureusement l’hôte l’a vite éjecté du jardin avant même que nous ayons pu le prendre en photo. Il était magnifique ! C’est très impressionnant comme insecte, on espère en revoir d’autres. Il fait partie de la même famille que les grillons et les sauterelles.
7. « Pouvez-vous nous envoyer des photos de bâtiments ? »
Vous allez voir avec les photos ci-dessous que l’architecture ici ne ressemble pas vraiment à ce qu’on peut voir en France ! On vous laisse observer et noter les particularités, les différences, les ressemblances.
Ces photos ont été prises dans les deux plus grosses villes de Nouvelle-Zélande : Wellington et Auckland mais aussi à Palmerston North. Nous vous montrerons des photos de bâtiments de villes plus petites, parfois on se croirait dans un western !
C’est votre dernière semaine d’école avant les vacances d’automne !
On se retrouve à la rentrée pour de nouvelles aventures !
Quelques rapides nouvelles avant de vous quitter : Mélanie a reçu son nouveau passeport, ça a été très rapide ! Dans la foulée, nous avons trouvé un HelpX d’une semaine (on commence dimanche 14 octobre) et on a ouvert son compte en banque !
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