Voici des réponses aux questions que l’on nous a posées avant le départ et des commentaires qu’on entend régulièrement.
1. « Pourquoi la Nouvelle-Zélande ? »
Quand on s’est rencontré, en juin 2017, on avait tous les deux envie de voyages. Mélanie avait un projet de tour d’Europe et Yoann était ouvert à tout. Mélanie connaissait un couple qui était en PVT en Nouvelle-Zélande, ça paraissait chouette mais l’idée d’y aller ne s’était pas faite pour autant. Des amis de Yoann allaient partir en septembre 2017 pour un PVT d’un an aussi. Yoann a réalisé qu’on pouvait avoir son PVT jusqu’à la veille de ses 31 ans. Il allait les voir 3 semaines plus tard… Il a donc fait la demande de PVT aussitôt. Mélanie lui a dit « Tu m’emmènes dans tes valises ? », il n’osait pas lui demander. Voilà, ça s’est décidé comme ça en fait.
On a envie de tout voir dans le monde, de tout découvrir, on n’est pas focalisé sur un pays, une culture… Il y a bien sûr des choses qui nous donnent envie là-bas sur ce qu’on peut lire, voir, entendre : la nature, l’immensité des paysages, le grand air, les grandes randonnées, la vie en van, les habitants accueillants, l’accès à l’emploi facilité, rayonner sur d’autres pays (Australie, îles autour, Asie…), pays anglophone…
2. « Avez-vous un bon niveau en anglais ? »
Selon nos estimations personnelles, Mélanie a environ un niveau B1 avec un + pour la compréhension écrite. Yoann doit être entre un niveau B1 et B2, sa passion pour la musique l’aidant beaucoup pour la compréhension orale. En bref, on a de bonnes bases pour partir et ne pas trop paniquer. Bien sûr, l’un des principaux objectifs de ce voyage est d‘améliorer notre niveau en anglais !
Source pour le niveau : « Cadre européen commun de référence pour les langues » – Grille d’autoévaluation
3. « Vous avez bien raison ! »
Le commentaire « Vous avez bien raison ! »…et ses compléments : »C’est maintenant qu’il faut le faire ! », « Vous avez quel âge ? Pas d’enfants ? C’est le moment ! », « J’aurais aimé le faire aussi, mais… », « J’aurais tellement voulu partir aussi mais bon avec les études, les enfants, la maison… ».
Eh ben merci ! On a bien conscience que c’est chouette de faire ça.
On a un regard sur la vie un peu décalé par rapport à une majorité de personnes. On s’est bien trouvé là-dessus, on n’aspire pas aux mêmes choses que cette majorité, on ne se reconnaît pas dans les « schémas de vie classique » (par exemple, on n’a jamais rêvé de mariage, on ne sait pas si on veut des enfants -> on pense que ce doit être un choix et pas une injonction et notre côté humaniste tend à penser que nous sommes déjà bien trop nombreux sur cette Terre.), on a conscience qu’on a qu’une vie, on a envie d’en « profiter », de la vivre à fond, on sait qu’elle peut être courte.
Un petit chiffre sur le PVT en Nouvelle-Zélande ? En 2016-2017 ce sont environ 10 000 jeunes français qui sont partis soit… 0.10% des 18-31 ans ! On appuie sur ce chiffre car on connaît tous les deux des personnes qui sont parties en PVT en NZ et dès qu’on parle de ce projet, les gens nous disent « Tiens, je connais X qui est parti aussi » alors on se demande si ce chiffre est vrai ou si finalement on en est arrivés à fréquenter un entourage majoritairement composé de baroudeurs.
4. « Vous n’allez pas cotiser pour la retraite ! »
Eh bien en fait ce n’est pas tout à fait vrai… il y a un décret datant de 2014 qui joue en notre faveur : « Si le cumul de vos salaires bruts annuels atteint ou dépasse 5 928 euros, vous aurez validé quatre trimestres, soit le maximum autorisé par année civile. » Source (entre autres)
Et mis à part ça…même si on peut comprendre que plus on avance dans la vie plus on pense à ce qu’on aura à la retraite, on n’en est pas encore là… ET à quoi bon attendre la retraite pour faire des choses ? Alors ça c’est une vraie question… Le PVT c’est maintenant.
5. « Vous allez travailler là-bas ? »
Bien sûr. Si Yoann a un compte en banque bien fourni, ce n’est pas le cas de Mélanie. Nous allons travailler là-bas car nous aurons besoin d’argent comme en France mais aussi car travailler sera l’un des moyens de pouvoir être intégrés à la vie quotidienne, faire des rencontres, parler anglais…
Question complémentaire : « Vous avez déjà trouvé du travail là-bas ? » Non, nous rechercherons sur place !
6. « Vous avez des chiens ? Des chats ? Des animaux ? »
Non, du tout. On est tous les deux allergiques aux chats même si on les aime bien. Et les chiens c’est cool… chez les autres 🙂
Et vous ? Vous avez des questions à nous poser ? Des commentaires à nous faire ?