Face aux changements climatiques, la permaculture est offerte comme une alternative pour repenser l’agriculture et le jardinage. En permaculture, tout se cultive : les liens humains, la terre et la notion du partage. Quelques principes de base tels que l’observation et la protection de la biodiversité sont à prendre en compte. Les 7 clés suivantes vont enfin vous permettre de tout comprendre sur ce mode de conception !

1.    Perma-quoi ?

Le terme « permaculture » est un mot-valise issu initialement de l’américain « permanent culture » soit « culture permanente » en français. Le but est de maintenir une terre naturelle afin d’obtenir des récoltes durables.

2.    A l’origine

Ce système de culture est apparu dans les années 1970 par le biais de deux Australiens : Bill Mollison et David Holmgren. A cette époque, les deux concepteurs écologistes constatent que l’agriculture industrielle menace la fertilité des sols et la biodiversité. Ils rédigent alors en 1978 le livre Perma-Culture 1, une agriculture pérenne pour l’autosuffisance et les exploitations de toutes tailles.

3.    Les 3 grands piliers

La permaculture ne s’applique pas qu’au soin de la terre. Il s’agit d’un concept qui englobe également le soin aux hommes et le partage équitable des ressources.

4.    Principes basiques

Cultiver en permaculture, que ce soit sur un balcon, un carré de potager ou bien un terrain agricole, repose sur quelques principes de bases :

  • Connaitre le fonctionnement de la nature pour mieux travailler avec elle
  • Observer et interagir
  • Faire avec conscience
  • Ne pas produire de déchets
  • Utiliser et valoriser les ressources renouvelables
  • Utiliser et valoriser la diversité
  • Utiliser des solutions à de petites échelles et avec patience
  • Créer des systèmes qui vont s’autosuffire (but idéal)
mauvaises herbes retournées sur un jardin potager permaculture
En permaculture, le sol n’est pas travaillé (pas retourné mécaniquement entre autres) et on ne le laisse pas à nu. On pratique le paillage avec différentes matières qu’on trouve dans son jardin : tonte d’herbe, feuilles mortes, plantes indésirables, bois, foin séché, paille… Photo prise lors d’un de mes wwoofing en Nouvelle-Zélande.

5.    Le design : une composante importante

Le « design » en permaculture représente tout ce qui se rapporte à l’organisation du terrain. Il s’agit d’observer son environnement, de la structure d’ensemble aux détails et d’ajuster ses pratiques afin de rendre le travail efficace et productif avec un effort réduit.

6.    Favoriser la vie plutôt que lutter contre 

La préservation de la biodiversité est essentielle dans l’équilibre souhaité par le concept de permaculture. On utilise un minimum d’intrants, pas d’engrais chimiques et pas de pesticides. Le but est de développer la biodiversité et non d’aller contre elle.

Exemple concret : au lieu d’utiliser de l’anti-limaces, on fait venir le hérisson, friand de ces indésirables, sur le terrain en lui offrant un environnement accueillant.

7.    Les acteurs référents

Vous avez envie d’approfondir le sujet de la permaculture ? Voici 6 recommandations pour combler votre appétit :

La permaculture est une vraie voie vers l’autonomie. Êtes-vous prêts à repenser votre manière de cultiver votre jardin… et vous-même ?

formation devenir redacteur web

Cet article a été rédigé pour le deuxième exercice de ma formation en rédaction web. L’objectif ? Article de 500 mots optimisé SEO sur le thème : « Qu’est-ce que la Permaculture, dont tout le monde parle en ce moment ? Article destiné aux personnes qui n’y connaissent vraiment rien mais qui veulent en savoir plus. » Il contribue également à développer mes articles autour du Wwoofing.

0 thoughts on “Permaculture : 7 clés pour comprendre

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :